lundi 17 septembre 2007

L'après-voyage... Bilan et compagnie !

Après un si beau et étonnant voyage, une petite synthèse s'impose !
Nous aimerions vous dire que nous aussi, on a pris beaucoup de plaisir à vous faire partager ces souvenirs en direct ! Cela sera toujours passionnant à relire de temps en temps, d'autant plus que derrière nos claviers, nous sommes aussi en trein de rédiger des carnets de voyage, différents de celui-ci...

D'autre part, dans ce debreafing, je voudrais rappeler ce qui nous a touché, ce que nous avons bien aimé et continura à nous faire réver, puis ce qui nous a cassé les pieds et que nous n'aimerions plus rencontrer en Thailande et Vietnam...


Mais avant tout, d'une façon neutre, quelle différences avons nous noté entre la Thaïlande et le Vietnam ?

En cuisine,
les plats vietnamiens nous paraissent beaucoup plus fins, moins gras, moins épicés à la base (les épices sont souvent à part), avec des ingrédients et des modes de préparation plus variés. Nous avons adorés les nems vietnamiens ! Sans comparaison avec tout ce que l'on a pu avaler partout ailleurs !


La cuisine thailandaise nous a beaucoup plus, mais au bout de quelques semaines, les goûts semblent se rejoindre, et les modes préparatoires paraissent restreints. Viande bouillie ou grillée en morceaux, en soupe, avec ou sans riz, et des légumes exotiques savoureux. Les mets à base de fruits sont aussi esquis ! (Les fameux sweet and sour with fried chicken. Hummmm ! Mon plat préféré thailandais !) Ainsi que ceux avec du poisson ou fruits de mer. Et les milk shake ?? Ananas, banane, mangue, pasteque, tomate, carrote, fruit de la passion, dragon rouge, ... Un régal ! Idéal pour faire tout les matin le plein de vitamines !! C'est tellement peu cher (de 20 à 60 baths).

(un plat thailandais, à Bangkok)
Il y a aussi une grande différence de qualité entre la cuisine des resaurants en ville, et celle que les villageois proposent. Les ingrédients en campagne (ou jungle) sont de bien meilleur qualité, et surtout bien moins pollués !
C'est vrai que la première richesse de ces cuisines, c'est la variété des produits exotiques ! Et celle des sauces, aux multiples saveures !
En accueil, les thailandais et les vietnamiens sont très sympathiques ! Souvents très souriants, ils aiment discuter. Mais les attitudes commerciales varient beaucoup d'une ville à l'autre, comme de Bangkok à Chiang Mai. Les fameux et insuportables tuk-tuk sont partout tout aussi collants, et voleurs, à Bangkok comme à Chiang Mai. Ils sont simplement 10 fois plus nombreux à Bangkok. Les taxis-meter sont sans surprise. On raque de toute façon. Les petits commerçants sont les plus agréable à fréquenter : ils ne sont en général pas insistants, même sur les places de marchés, et accepent volontier de marchander les prix. Ils commencent d'ailleurs la discution en bradant le prix ("for you, I can make a discount"). Au niveau de l'accueil des guest-houses, les tendances changent là aussi entre Bangkok et Chiang Mai : la capitale étant supeuplée, les guest houses sont souvent bruyante. Nous avons vraiment bien choisi la première, la Donna Guest House, dans le vieux centre ville. Une grande chambre à lit double et clim, avec salle de bain individuelle, pour 350 baths, et l'accueil très sympathique du gérant thailandais en prime ! Je pense que l'on aurais eu du mal à trouver mieux à ce prix là. Nous avons voulu dormir le dernier jour de notre périple, à proximité de la gare de train de Bangkok, avant de prendre l'avion le lendemain matin. Nous sommes allés sur la TT Guest house, dans le quartier China toons. C'était pas cher, 250 baths la chambre à deux lits. Mais sans la clim, sans les draps, ni serviette, ni salle de bain individuelle, et le bruit des voisins fans de télé 24h/24 !! En plus, tomber dans ces quartiers bruyants, sales, pollués, aux restaux trois fois plus cher, en revenant de Chiang Mai, le contraste est déroutant, pour ne pas dire dégoutant ! En effet sur Chiang Mai, la deuxième guest house, la Whight Guest House, était vraiment géniale ! 250 baths la chambre à lit double, ventillation par fan (pas la peine de clim à Chaing Mai dès fin août, le temps se radoussissant un peu) la sdb individuelle, vue du 4e etg sur les temples, un accueil très chaleureux, et une localisation de la guest house dans une spendide petite rue piétonne, avec quelques tout aussi charmants petits restaurants typiques, en plein centre ville ! Quelle soulagement pour Julie et moi, de tomber là, pendant nos cours de massage thai, après être passé par la Garden Guest House au sud du carré du centre ville de Chaing Mai ! Dans cette guest house, nous avons été accueilli par un type peu recommandable, proposant de la drogue à ces clients, ou essayant de les entourlouper par quelques sorties dans sa voiture en faisant payer 5 fois le prix sans être licencié chauffeur de taxi ! Ou encore en abusant des factures déjà payée de réservations de chambres et de treks, pour trouver le moyen de marchander, en retour de trek, les services autour de la réservation payée de la chambre ! Vraiment une maison à éviter à tout prix !! C'est vrai qu'avant cette mésaventure, nous revenions d'un petit coin de paradis, à Krabi, dans la Midl Bungalow ! Une équipe du tonner vous accueille le coeur sur la main, dans des petite maison extraordinairement pittoresques, en plein jardin botanique, à 500m de la plage ! Un must !

Au Vietnam, dans le vieux centre de Hanoï, le contact a été aussi très chaleureux et sympathique dans la "Hanoi Backpackers'Hostel", au 48 Ngo Huyen Street, Hoan Kiem. Tenu par un irlandais, l'équipe du personnel est souriante et très disponible. Pour 6$ par personne et par jour, on a un lit dans un dortoir très convivial, équipé de douche et toilettes. Ambiance Auberge Espagnole assurée ! Les commerçants de la ville semblent plus zen qu'en Thailande. Mais nous n'y sommes pas restés assez pour bien comparer.
En conduite sur route : Là aussi une grosse différence, entre Bangkok et Chiang Mai d'une part, et entre la Thailande et le Vietnam.

La capitale thailandaise est extrèmement encombrée de taxis, tuk-tuk, et autres voitures, bus ! Les bouchons le matin dès 7h et le soir dès 16h, sont terribles ! On en ressort la bouche grasse de plomb avec la nausée ! Beurk !! A Chaing Mai aussi, dans les gros axes qui coupent en petis carrés le grand carré, l'air y est irrespirable. Mais la circulation largement plus fluide ! Ce n'est d'ailleurs que dans cette ville que nous avons croisés et utilisé des vélos. Une attitude est remarquable chez les thailandais. Cela semble êtres assez général. Ils restent très calm au volant, claksonnent peu ou pas, enticipent bien, se laissent volontier la place, en rallentissant l'allure tout naturellement, et laissent aussi facilement traverser les piétons dès que ceci lèvent la main en l'abaissant vers le sol. Cela n'est absolument pas le cas au Vietnam ! Là aussi c'est une généralité ! La traversé, même feu rouge pour les voitures et motos, d'un boulevard, relève du miracle pour les piétons ! Les rues sont saturées d'un flot continu de motos ! Les gens conduisent vraiment n'importe comment ! Autant en Thailande la signalisation au sol n'est pas respectée (et on se demande pourquoi elle existe !), mais les gens conduisent zen, autant au Vietnam, les motards font n'importe quoi, avec la plus grande insouciance de tout danger, en slaloment entre les voitures minoritaires qui leur claksonne à tour de bras ! C'est suréaliste !


Les policiers : En Thailande, ils sont très souriants, très disponible, et veillent à ce que les touristes ne tombent pas dans de grosses arnaques, comme on en voit tout les jours.

Au vietnam, ils sont extrèmement froids. Ils répondent aux questions, mais gardent leur distance. Ils semblent exercer pas mal de pression sur la population locale.

Et voilà !
Pour ce qui est des moments marquants... Cela change un peu entre Julie et moi...

Pour moi, le contact avec le personnel de la midl bungalow de Krabi, avec le thailandais de la donna guest house, avec les irlandais de l'hotel de Hanoï, et celui avec ceux de la Whight guest house. Mais le contact que j'ai préféré aura été sans détour celui avec notre enseignante Puk, une thailandaise d'une gentillesse et attention infinie, dotée d'une pédagogie très efficasse pour les massage thailandais, dans son école Sunshine Massage School. J'ai bien aimé aussi les quelques petits moments dans les cafés restaurants de Chiang Mai, de la RajaDamen soi 5, chez cet anglais marié à une ravissante thailandaise, ou au Blue diamon, sur la même rue piétonne...

Au niveau des activités, j'ai adoré celles de Krabi, dont la sortie canoé, avec notre fantastique guide thailandais, ainsi que le trek en jugle et à dos d'éléphant, avec un guide très ouvert à la discution, ainsi que la géniale sortie d'escalade sur les falaises au bord de l'océan indien ! Quel organisation des guides ! Top ! Le trek en jungle à Chiang Mai, sur 3 jours, aura été aussi fabuleux, mais pas top côté sécu ! Et la baie d'Along !! Quel bonheur ! Allucinant de beauté et de tranquilité ! Un accueil extraordinaire sur la "Paradise Islande", seule île privée de la baie. Et puis pour finir, les deux semaines de massage, très physique, mais tellement riche en apprentissage, tant humain que technique ! Un moment inoubliable !
Pour les coins ou les mauvais plans à éviter...
Les tuk-tuk et leur envie de vous monopoliser toute la journée dans leur pétrolette, à faire un tour de ville soit-disant pas cher, mais en vous déposant aux pieds des commerces les plus chers de la ville (restaurants, couturiers, bijoutiers...), où ils tirerons le plus de commissions ! Surtout à Bangkok, la ville de tous les extrèmes !


Les réseaux de prostitution, d'avantage visible à Chiang Mai. Sans parler de la pédophilie !! Nous ne l'avons pas vu, mais avons lu ce qui ce passe dans certains villes du sud-est de Bangkok, où la pédophilie est reine !! Une horreure à ciel ouvert, entre touristes et enfants thailandais !!

La Garden guest house, au sud du carré de Chiang Mai.

Attention aussi aux tarifs des TAT, ces soit-disant organismes d'Etat qui protègent les intérêts des touristes. Ils vous aident à organiser votre séjour en Thailande, et même à faire pour vous le visa pour les pays voisins, mais les prix peuvent varier du simple au triple (ou plus ), d'une TAT à l'autre. Surtout discuter les prix autant que vous le pouvez. Tout est négociable. Surtout lorsque la facture n'est jamais détaillée... Mais ne nous plaignons pas trop, les organismes privés sont pires, ou peu fiables !


Voilà, moi j'ai dit tout ce que je voulais dire dans ce blogue ! A toi Juju !


Maintenant, de retour de voyage en France, nous venons de quitter définitivement Paris, pour rejoindre la belle ville rose, Toulouse !



On vous y attend les bras grands tout verts ! Heu... les bras grands ouverts ! A très bientôts les amis,


Gros bisous,

Paolo

samedi 8 septembre 2007

Sunshine Massage School, premiers cours...



Lundi 27 août 2007. Levés sans trainer à 7h00, petit dej. à 7h30 au restau d'en face, avec Corine, Valérie et Zora, Julie et moi sommes déjà impassients de suivre notre premier cours de massage thailandais.

Pour le petit dèj, je me contente d'oeufs sur le plat, de toasts grillés avec beurre et confiture, d'un pankake à la banane, d'un jut d'orange, d'un bon bol de Muesli bio au yagourt mélangé à une sallade de fruits, d'un milk shake multi-fruits et d'un masagrant de thé chaud. Faut bien tout ça pour péter le feu toute la journée (ou péter tout cours...) pour maintenir un petit Paolo en forme ! Julie se contentera d'un bol de Thé chaud, d'un muesli yaourt fruits, d'un ju d'orange, et de quelques toasts avec oeufs sur le plat (toute la différence se résume pratiquement dans l'ordre des choses, c'est fondamental ! Hi hi ! ).

Nous enfourchons donc nos bécanes, à 8h15, en route pour l'école ! Ah! Tiens ! Comme c'est curieux ! Non seulement nous sommes en vacances et nous partons travailler dans une école, mais cela fait des années (et même décénies) que je n'ai pas remis les pieds dans une école...
Là, tout est différent ! Le pays est étranger, dans un lieu tropical de rève; la langue est forcément très différente et les cours se passeront en anglais; la technique enseignée est difficile, mais fait parti de la culture nationale. Autrement dit, cette formation va être bénéfique pour Julie et moi à tous les niveaux : C'est la technique de massage la plus difficile, et nous débutons en massage classique; A cela s'ajoute un intérêt linguistique, idéal pour progresser en anglais; D'autre part, quoi de plus excitant et passionnant que d'apprendre véritablement un élément de la culture du pays durant ses vacances dans ce pays !

Arrivés avec un peu d'avance (le cours débutant à 9h), afin de régler les derniers points administratifs, nous faisons connaissance des trois autres stagiaires, et de notre enseignante, Puk.

Nous entrons tous dans la salle de massage de notre cours. Puk nous y acceuille, et nous propose un tour de table.

Puk est une jeune et ravissante thailandaise, souriante, paisible, parlant avec assurance et attention, dans un anglais impécable, très clair pour nous ! C'est dire si c'est un exploit !

Les élèves proviennent tous de coins différents, sauf nous 5, de Paris !

Sandra, une espagnole de 30 ans, a vécu 20 ans en France. Elle a déjà suivi ce stage l'année précédente, mais a été recalée à l'examen.
Elsa, une californienne de 23 ans, parle aussi très bien le français. Elle a une petite expérience des massages californiens.

Et Arnaud, 35 ans, réunionais, parle français avec un bon accent créole. Il n'a aucune connaissance en massage.
Corinne, 45 ans, notre prof de massage classique sur Paris, est une professionnel du massage thérapeuthique. Elle est aussi prof de Thaishi.
Zora, 44 ans, est psycho-motricienne. Elle a suivi, comme nous les cours de massage de Corinne.
Valérie, 43 ans, passe l'exament de massage thérapeuthique classique après ce stage (deux ans de formation), inspecté par Corinne même !! Valérie a déjà suivi ce stage de massage thailandais l'année dernière dans cette école. Elle en ai déjà diplômée. N'ayant pas pu s'exercer, elle a préféré tout reprendre, avant de suivre le niveau avancé l'année suivante. Sa profession précédente était journaliste. Elle est en phase de réorientation complète !

Puk commence son cours en nous présentant les différentes parties de la formation, au cours de ces deux semaines, sanctionnées par un examen. Julie est surprise. Elle n'avait pas compris que nous passions une épreuve pratique sanctionnée en fin de stage. Elle est un peu prise de cours. Vu la difficultée d'apprentissage de ce type de massage, je pense que c'est vraiment nécessaire ! Cela donne une motivation indipensable pour projeter son esprit dans un future proche propisse à la mémorisation de cette technique. D'autre part, vu les risque réel de blesser quelqu'un ou soi même en cas de mauvais mouvements ou erreur de placement, cette formation suivie se doit d'être validée par des professionnels, avant de nous lacher deans la nature...

La matinée terminée, en nage, nous avons une heure pour nous restaurer. Une restauration thailandaise rapide est juste à deux pas, face à l'hôpital.
Notre cours reprend à 14h, et se termine à 16h.

Que de mouvements différents appris et travaillés cette journée ! J'ai pu filmer les démonstration de Puk sur les volontaires (Valérie et Sandra). Julie a pris quelques notes.
Nous reprenons nos vélos, pour traverser la ville dans l'autre sens, et rejoindre, derrière les pots d'échappements nauséabondes des taxis rouges, tuk-tuk et mobilettes, la bouche et les poumons tapissés de plomb, nos appartements. Exténués, Julie et moi nous reposerons une bonne heure avant de reprendre vie ! 18h30. Le soleil tombe. Je révise alors les cours directement sur la vidéo. C'est génial ! Julie reprends ses notes. Nous nous restaurerons tous les deux dans le restaurant d'un anglais, à 100m de notre guest house. L'accueil y est des plus chaleureux. Le personnel est incroyablement bienveillant. Un pièce à l'étage est aménagée en sallon de discution, WiFi gratuit, libre d'accès. C'est le plus accueillant de tous jusqu'alors rencontrés à Chiang Mai. Le menu est un peu plus cher (car les produits sont importés), mais cela vaut largement le détour, pour passer à tous les coups un exellent moment !

Nous ne trainons pas tongtemps, la fatigue nous rattrapant vite, même s'il n'est pas 21h !

Le lendemain matin, avant le petit dèj, je révise à nouveau mes cours sur vidéo. Les positions sont pleines de petits mouvements bien précis. Julie vient m'aider un peu, chacun ayant son propre point de vu. Ca finit par rentrer...

Nous venons de passer deux semaine d'apprentissage de massages thailandais. Soit environs 60 heures. C'est très technique, et très physique pour le masseur. Pour le receveur, si cela est bien fait, cela doit être relaxant.

On commence tous les jours les cours à 9h, pour en ressortir à 16h, avec une petite pause d'une heure à midi. Soit 6h par jour ! Inutil de préciser que l'on en sort erreintés ! En fait, durant une journée type, nous nous levons à 7h, prenons le petit dèj à 8h, dans un petit restau juste en face (avec un grand bol de Muesli au yogourte avec salade de fruits mélangés, des toasts, jambon, oeufs sur le plat ou battus, des tomates et pommes de terres grillées, un bol de thé, un bol de lait, un grand verre de pur ju de fruits exotiques pressés, beurre et confiture, on ne dépasse pas 150 bath par personnes, soit à peine 3 euros...), partons à vélo à 8h30, traversons la ville en pleine heure de pointe (mais les thailandais son hyper cool avec les touristes étrangers : ils nous laissent volontier passer, même si nous sommes bien plus lent à vélo...), arrivons à la Sunshine Massage School avant 9h, pour commencer le cours à 9h précise.
Notre enseignante, Puk, est adorable, très passiente, pleine d'humour et d'entrain, très pédagogue, parlant un anglais très clair et précis. En générale, elle nous fait une brève présentation de ce qui nous attend dans la journée, et commence une démonstration de tous les exercices à mémoriser et pratiquer en une heure bien tassée. Ensuite, nous nous escrimons dessus (sur les exos !!) jusqu'à midi, pour reprendre l'après midi, soit par un nouveau cours, soit, si celui du matin était dense, par la pratique de son enseignement, jusqu'à 16h. Nous repartons ensuite à cheval sur nos vieux vélos rouillés et limite creuvés (on peut pas en demander plus pour 30 baths par jour de location, soit 60 cts d'euros !!), en espérant que le ciel de plus en plus orageux ces temps-ci ne nous tombe pas sur la tête... Arrivés en général vers les 17h, nous marquons la journée d'une petite pause traditionnnelle à un café très typé, tenu par un anglais, chez qui je savoure un bon bole de salade de fruit yogourt Muesli ou un shake pinapple-banana-water lemon, pour 20 ou 30 baths. Après une bonne douche dans notre charmante petite Whith guest-house, nous passons, Valérie, Corinne, Zora, Julie, et moi, deux heures à réviser les cours de la journée, avant de retrouver notre petit restau du soir préféré, le Blue Diamon, un restau bio vraiment excellent, et incroyablement pas cher ! (Pour moins de 150 baths, boissons de jus de fruits maisons, et glaces maisons tout parfuns compris...). En fait, nos trois amies étant déjà masseuses, elles n'ont pas besoins de bosser autant que nous le soir, d'autant plus vrai pour Valérie, qui revient une seconde fois suivre cette formation thailandaise. Elles passeront quelques soirées entre elles au "night market" pour dépenser leur sous, et allourdir leur bagages (Valérie envaiera par la poste presque 20kg de produits thailandais !!). Nous ne les suivrons pas, un peu plus stressés par l'approche d'un examen... Mais cela reste des vacances. Aussi ne nous prenons nous pas trop le choux, et profitons tout de même bien de nos soirées. De toutes façons, après 6 heures de massage, un bon break est nécessaire, tant physique que mental.

Aujourd'hui, les deux semaines se terminent.
Julie a trop souffert de la chaleur et des massages au jambes (sur les lignes d'énergie), pour pouvoir continuer à masser. Elle n'aura donc pas pu passer l'épreuve finale qui validait la formation. Mais elle aura, comme moi, suivi cette formation dans son intégralité.
J'ai eu mon diplôme. Julie et moi continuerons à masser thalandais sur Toulouse, dès notre retour, une fois par semaine.

Cette expérience, après un si long et fantastique voyage au Vietnam et en Thailande, aura été exceptionnelle !

Espérons maintenant que le voyage de retour, sur trois jours, ne soit pas trop éprouvant, surtout pour Julie.

En attendant la mise à jour finale du blogue, bonne lecture, et à très bientôt sur Paris (à 21h30 à CDG lundi soir), et sur Toulouse mercredi matin...



Bisous de Juju et Paolo

mercredi 5 septembre 2007

Les nouvelles du front 2...

Grrrrr ! Mauvaise manip ! Je n'ai même pas eu le temps d'écrire mes commentaires sur les photos, j'ai effleure une touche (celle qui fallait pas, bien sur...) et ZOUH ! Ca m'a publié direct mon message !!! Je ne veux pas être grossière, mais tout de même : "Fichtre, quelle tuile !" (ah, c'est bon de se lâcher de temps en temps !)

Tout ca pour dire que :

Sur la première photo, on voit Corinne (c'est le bonbon rose !) qui, souple comme un chewing-gum, s'endort comme un loir pendant que Valerie la masse. Mais, comment fait-elle ? Parce que là, vous avez les photos, mais il manque le principal : les cris étouffés de ceux qui subissent (il n'y a pas d'autres mots !) le massage : "Aie ! Houille ! Oh put... (on peut se lâcher, Puk, notre prof, ne comprend pas le français...)... Gmmlffatcheudieu (ça, c'est moi : je m'entraine à dire "fatcheudieu!" pour ma future vie toulousaine!)... tout y passe ! Sinon, Puk est une prof adorable, zen, toute menue par rapport à nous tous (et elle nous manipule comme des crêpes!) qui met un point d'honneur à apprendre quelques mots de français avec nous, dont le mot "salut!"... mais qu'elle prononce avec enthousiasme et Ô combien de fierté "Salaud !" (ils n'ont pas de son U en thai. Moi, ils m'appellent "Jouliiiiie", c'est trop mignon !)... on n'a jamais entendu un "Salaud !" aussi classieux et élégant ! Mais elle s'entraine, et maintenant, ça devient plus "Sallllouououou!".

Sur la deuxieme photo, on voit Puk expliquer un mouvement à Paul qui masse la grosse Zorah. Ouf ! C'est physique ! Concentration... idem pour la 3eme photo.

La 4eme photo, c'est la TABLE : Puk et Valérie comme modèle. Ca étire bien le dos, mais il faut avoir confiance.

Sinon, le temps ici est toujours aussi changeant. On passe du grand soleil à un petit coup de mousson sans prévenir. On s'y est habitués, même pas mal ! Par contre, les moustiques sont vraiment voraces ! Les anti-moustiques n'y font rien... c'est d'autant plus crispant !

Merci pour vos mails, c'est chouette de pouvoir vous lire !

Allez, bises à tous, je dois réviser mes cours à la guesthouse (l'examen a lieu vendredi... ça rigole pas !)

Juju

ps: en prime, un nouveau lot de photos !


Au Sunday Market, sur la Ratchadommern Road, juste en bas de notre Guesthouse, dans une rue jonchée de temples bouddhistes et de moines...
Sunday market, c'est la fête le dimanche soir et plein de groupes amateurs s'asseoient par terre et font leur concert. Là, la fille qui joue des percus était en train d'exploser de rire ! A Chiang Mai, ce sont des vrais fans de Bob Marley et Simon et Garfunkel !!!! Ils ne chantent que ça ! On se régale...
On a acheté une flûte traversière à ce monsieur qui les fabrique en bambou. Paul prend un cours, attention, concentration !

Spinal Twis, par Sandra et c'est Elsa (une Hawaienne bilingue en français) qui se fait manipuler... je ne vous dis pas comme ça tire...

Super étirement de Corinne sur Valérie, véritable chewing-gum, elle aussi... elle n'a même pas l'air de souffrir... gggrrrr! Vous nous verriez Paul et moi... on est les 2 batons du groupe !

La prof me fait la Table et au fond, c'est Arnaud qui le fait a Elsa.

Massage des pieds en pleine rue par des mamies aux poignes de fer et des jeunettes aux portables greffes aux oreilles... Corinne deguste, moi je m'endors...

Voila comment ils font sécher leur linge ici : dans la rue, sur les murs ! Ici, on peut decouvrir un cintre made in France... cherchez l'intrus !

Petit casse-croute du soir sur les marches d'un temple de la ville avec Corinne et Valérie.

Voila la mousson !!! Une vraie rivière, notre rue ! On en avait jusqu'aux tibias !
Ca ne les dérange pas vraiment de nager avec leurs scooters...

Gros plan sur la façon dont on doit masser la voute plantaire... avec le coude et bien fort !

Là, Paul fait un point de compression àa Corinne (il stoppe la circulation du sang en s'asseyant sur sa cuisse). Ca fait un mal de chien !
Denis, Corinne est toujours vivante, t'inquiète pas !


Au Sunday Market, on se faisait tous masser en même temps...

Valérie et Corinne en train de travailler... enfin... surtout Valérie ! Corinne dort !

Les 3 drôles de dames à Chiang Mai ! Mais ! Où est Charlie ?


Les 4 drôles de dames en train de faire du shopping apres les cours de massage (mon pauvre Paul...)

Là, ce sont les retrouvailles, le jour de l'arrivée des filles, le 26 aout... elles ont l'air un peu explosées par le voyage !

Et voilà !!! Salut à tous et à très bientôt ! Bisous !

Les nouvelles du front, entre deux séances de massage...








Coucou les familles et les amis !
On a eu des petits soucis de bugg et de connexion (10 mn pour ouvrir une page internet... gggrrrrr.... on a beau être patient, ça énerve un chouilla, à la longue... j'avoue !) avec le cyber café ou on allait et du coup, on a du chercher un autre local pour continuer le blog...
Je profite d'une petite trêve imposée pour ma part (bicoze mes jambes supportent mal le massage thai... rien de grave, mais j'ai du aller voir le medecin spécialiste des jambes ce matin, parce que les prochains trajets consecutifs de 12 h en train pour rejoindre Bangkok, idem en avion pour revenir a Paris et 8h en voiture pour descendre sur Toulouse... ca fait 3 jours assis, sans pouvoir bouger... c'est pas terrible pour mes petites jambes... il m'a donc donne un médicament... un anti-inflamatoir !! à 60 euros la facture !!) pour vous envoyer quelques photos de nos cours, en attendant de finir de rediger nos commentaires et de les publier.
Bisous et bonne journée (ou nuit ?) à tous !
Juju

jeudi 30 août 2007

2e et 3e jour de trekk : cascades, moussons et éléphants...

Passons maintenant à la deuxieme et troisième journée de trek...


Apres avoir discuté avec les filles du groupe, toutes (y compris moi) m'ont fait comprendre que la veille, le rythme de Jackie avait été difficile à suivre, à cause de la chaleur écrasante. La marche était hyper facile (c'était en forêt, avec des traversées de rizières, et parfois, il y avait des raidillons). Etant habituee à marcher dans les Alpes avec Cony et Olivier, je me disais qu'il n'y aurait aucun problème, que ce serait EASY !!! Oups ! Grossiere erreur... faire 800 a 1000 m de dénivelées en altitude, avec le petit vent frais sur le visage et les ruisseaux pour se refraichir et un guide qui marche normalement, c'est tranquille ! Mais marcher sous le soleil des tropiques, dans une chaleur étouffante dans la jungle et cuisante dans les rizieres, avec un guide qui fait de la course de côte... là, honnetement, c'est pas ca ! On était chauds bouillants, on grillait comme des steacks et on suait comme... je ne trouve même pas d'équivalent là ! Donc ! On décide de lui en parler. Au réveil du 2eme jour, je vais donc le voir et je lui dit avec un sourire suppliant : " Jackie... you know... yesterday it was wonderfull (ah oui, ca, pas de problème la-dessus: c'etait wonderfull, on est bien d'accord!), but a little bit... quickly for me and the other girls... is it possible to go a little bit more slowly today ? ...." " Yes, yes ! No problem !!!", me repond-il avec la banane. "Happy ! Happy ! If you are happy, I am happy ! If you are not happy... I am not too! You know, today : easy, easy ! The way we take is the way you want ! There are 2 ways to go at the same place : a longer but not high for women, a quick but higher for men... you choose, you choose !" Ah ouais ? Je choose ? Oh ? Sérieux ? Bon ben... le choose, il est vite fait hein... We take the way for the women ! , dis-je sans aucun complexe ! Et tant pis si les men veulent du costaud ! En montagne, on marche sur le rythme des derniers ? Alors dans la jungle, c'est pareil ! Nous voila donc partis pour le WAY FOR WOMEN, apres avoir dit au-revoir a cette sympathique famille et échangé nos mails avec Waree, qui est la jeune fille qui nous a fait tous ses tours de magie la veille au soir...
Julie


Cette deuxième journée de trekk nous fait passer initialement par une école, en plaine jungle. Jacky nous a expliqué comment fonctionne cette école, et en a profité pour nous parler d'avantage des moeurses thailandaise dans les villages, et d'un village à l'autre, avec un comparatif intéressant entre l'ancienne et l'actuelle génération.
Cette école, pour les petits enfants, fonctionne en autarcie. Des légumes, du bétail, en arrière court, permettent d'assurer l'alimentation de tous les enfants et des enseignants. Les habits scolaires leurs sont aussi prêtés, ainsi que quelques fournitures scolaires. Une infirmerie très bien équipée réponds aux besoins les plus urgents comme les plus bénins.
Nous arrivons au moment sacré de la récré des enfants. Rien à voir avec les courts françaises actuelles !
Ici, les enfants rient, jouent ensembles, en toute séreinité, sans dispute ou bagare. Certain jouent même au badbidton. Très souriants, certains nous disent bonjour, et retournent à leur jeux de court.
Nous reprenons la route, sur un sentier qui contourne la montagne que nous avons gravit le jour précédent.

Nous tombons sur de très belles rizières, et marquons une pause de une heure, au bord d'un petit paradis : quelques maisons en bambou au bord d'une grandiose cascade. Tous le monde se change et plouf ! A l'eau ! Ah ! Quel rafraichissement !! La roche est creusée derrière la cascade. Celle-ci libère un courant très fort. Passer de l'autre côté est équivalent à se faire marcher dessus par un troupeau d'éléphants ! Bah j'exagère à peine ! Hi hi ! En tout cas, juste sous la cascade, ça décoiffe bien !
Nous discutons un peu avec les gens qui vivent sur place. Très accueillant, très aimables !
Nous repartirons avec un petit instrument de musique en forme de corne, en bois, qui émet de curieux sons...
Nous nous alimenterons sous le toit d'une petite maison, sur les crêtes des colines. Joli paysage, mais temps très orageux !

Une forte mousson tombe juste pendant notre repas. Une chance ! Le temps restera un peu orageux, nous enfilerons à plusieurs reprises nos punchos, mais rien de désagréable, au contraire, un peu d'humidité, ça rafraichit !!
Le soir de ce 2e jours, la fatigue se ressent un peu chez tout le monde. Aussi nous arrêtons-nous de bonne heure, vers les 16h, encore une fois avant une grosse mousson !

Cet arrêt se trouve juste au bord d'une magnifique cascade, au bord de laquelle certains d'entre-nous ne manquerons pas de se tremper un peu.

Jacky nous fait une démonstration de saut du haut du second pallier de la cascade ! Ca va, la réception est sans risque, on ne touche même pas le font !


Alors que jusqu'à présent l'accueil était réconfortant à chacun de nos arrêts, ici, on tombe sur une sorte de petit gite refuge, équipé de 10 couchages avec moustiquaires, mais tenu par un jeune thailandais à l'attitude méfiante, pas souriant, pas sympathique. Lui et notre guide nous ont cependant servi un repas traditionnel bien préparé, mais cet homme n'était présent avec nous que pour nous surveiller, et être sur que l'on ne lui chippe pas de cannettes, chips ou autres ! Bien dommage !


Nous sommes si peu rassurés dans ce coin perdu, que personne ne dormira finalement bien ! D'ailleurs, même si nous n'étions pas dérangés par un poulailler, et autres animaux de ferme, bien d'autres éléments ont perturbés le sommeil de chacun... D'abord, les couvertures et sac à viande fournis : infects ! Les couvertures sentaient le renfermé, et le sac, la moisissure ou pire !! Du coup, j'ai dormi habillé dans une tenue manches et jambes longues auprès de Julie, sous la moustiquaire. Ensuite, en s'endormant, en plus des bruits très forts de cigales, s'est rajouté le brouaha constant de la cascade, à 400 mètres de là ! Et enfin, nous avons été réveillés par le passage peu discrêt du gérant, allant finir son rhum de l'autre coté du gite, à 4h30 du matin !! Il n'a pas pris soin d'en ramasser les bouteilles vides, juste à coté de la table où nous prendrons le petit déjeuner !


Bref, Julie et moi aurons bien moins dormi que la veille. Mais bon, on est en vacances, on aura tout le temps de se reposer plus tard, même si l'on ne récupère jamais le sommeil perdu, au contraire...

Au matin du 3e et dernier jour, cette nuit passée devient sujet principal de la conversation. On se rends compte que personne n'a vraiment dormi. Le gérant arrivera bien plus tard, et nous rejoindra en fin de petit déjeuner, sans nous dire bonjour. Juste pour vérifier ce que nous avons pu consommer de son stock de boissons supplémentaires. C'est alors que certains finissent par se rappeler la composition du repas de hier soir, et se demandent si le soit-disant tofou n'était pas du... chien !! En fait, pas du tout ! Il était simplement bien grillé, et bien cuisiné pour avoir une texture fibreuse, comme de la viande... Mais cela a servi de prétexe à Sara pour se conforter dans ses propos racistes vis à vis des Thailandais, qu'elle trouve “petits et fripés”, dans une “civilisation arriérée comme dans les pays du tiers monde'' !! Cette jeune fille est grave !! Son copain a honte pour elle ! Il y a de quoi ! Elle nous réservera d'autres surprises tout aussi révélatrice de son manque de dissernement, dont nous nous serions bien passés !
Nous reprenons la route vers les 10h, sous quelques gouttes. Nous marcherons ainsi deux heures, en traveçant quelques rizières, jusqu'à la destination finale, le site d'éléphants... pour touristes uniquement !
Julie ne se sentant pas d'attaque pour monter à nouveau sur le dos de ces puissants pachidermes, le groupe se répartira sur trois éléphants, accompagnés du petit de l'un deux.

Le circuit emprunté est un manège très accidenté, avec d'importantes pentes, mais sans véritable intéret.

Tout les 100 mètres, l'éléphant est conduit par son maître à hauteur d'une cabane sur pilotis, delaquelle une femme nous propose, pour 20 baths, un sac de bananes à donner à l'éléphant !!

Non mais sans blague ?? Loes, qui se retrouve sur le même dos d'éléphant que moi, me fait remarquer la tête ensanglantée de l'un des éléphants, marquée par la pique de son maître. Ces pauvres bêtes ne semblent pas traitées avec douceur, c'est assez pittoyable à voir !
Julie nous racontera que pendant notre ballade en éléphant, un autre éléphant c'est fait battre, à tel point qu'il a éjecté son maître, et a réussi à prendre la fuite, encouragé par un touriste hollandais très émus de la scène !
Ce que j'en ai vu et cette histoire mon vraiment dégouté de l'exploitation touristique des éléphants ! Julie et moi appelons au boïcote touristique des éléphants de Thailande !
Un photographe du site nous aura chooté sur son appareil photo, pour nous vendre le résultat sur papier. Personne n'y touchera.
Jacky nour reconduira à notre Garden Guest-house vers les 16h. Beaucoup de mécontentements exprimés durant le trajet ! Et ce n'est pas fini...

Nous décidons de faire un petit débreafing vers les 19h, tous ensemble, à un restaurant thailandais, afin de visionner quelques photos. Nous en échangerons après, sur site Internet du quartier. Je ne raconte pas les caprices inutiles de miss Sara, qui heureusement, n'aura pas réhussi à nous gacher la soirée plutôt sympa !

Le repas est copieux et varié. De petits plats sont servis en entrée pour nous ouvrir l'appétis.

Moi, je me régale, une fois de plus !

Un musicien joue quelques bonnes reprises bien connues.

Je raconterai cependant quelque chose que je trouve innadmissible concernant notre Garden guest-house : A notre retour de trekk, une petite surprise comme on en veut surtout pas nous attendais tranquillement...
Alors que nous avions déjà tout payé et réservé (1e nuit en guest house, puis 3 jours de trekk en jungle, puis 3 jours en guest house), la gérante de la Garden Guest-House a voulu jouer à l'idiote, en nous faisant croire qu'il y avait une erreur sur la réservation par notre TAT, et que bien que tout soit payé, elle n'avait plus de chambre pour nous, vu que nous étions enregistrés pour partir à nouveau en trekk de 3 jours, ce qui est vraiment illogique !! Elle a bien appelé devant nous la TAT, et c'est même Anna, notre agent de Bangkok, qui lui a répondu. Rien à faire ! Elle nous a alors proposé, alors qu'elle reconnaissait elle aussi l'erreur, une autre chambre, mais avec l'option unique climatisation OU petit-déjeuner !! Enervés, on s'est un peu engueulé avec elle, et avons finalement pris la chambre avec climatisation, sans petit-déjeuné, dégoutés de cette attitude lamentable de gratte-sous sur une prestation déjà payée ! Nous ne manquons pas de dénoncer ce genre d'attitudes !
Nous sommes, Julie et moi (et le reste de la troupe partis avec nous en trekk d'ailleurs), très déçus par les services proposés après coût par les gérants de cette guest-house, que l'on déconseille fortement !!
L'un des gérants propose de la drogue, et vient vous coller à bout de chants pour vous vendre des visites de la ville dans sa voiture, en ne s'intéressant, sous ses faux sourires, qu'à votre porte monaie !

Nous quitterons volontier cet endroit malveillant, après les avoir gratifiés à la juste valeur de leurs services, pour rejoindre enfin l'autre guest-house, la Whigth Guest-house, dans une rue piétonne du centre ville. Le quartier n'a rien à voir avec le précédent.

Les gens sont vraiment accueillants. La rue est vivante, et pitoresque, avec ses marchands embulants, les guest-houses, les petits restau bien typiques...

Notre chambre est à côté de celles de nos amies, au 4e étage (sur 4).

La vue est dégagée, et domine la ville. Quelque-soit le point de vue d'une fenêtre à l'autre, le toit aux cerpes tendues d'un temple boudiste déploie sa rouge et dorée parure pentue. C'est magnifique !




Nous passerons une avant dernière fois à notre petit café-restaurant bien aimé, pour le petit déjeuner, et retrouverons nos amies masseuses à notre nouvelle demeure !! Ah quel joie !! Quel soulagement !



Pour trois euros pour deux, nous nous faisons servir un petit dèj. bien garni, sur les 11h du matin !


Nous sommes donc dimanche 26 août, jour de marché dans la rue principale perpendiculaire à la notre.

Nous invitons nos amies, Corinne, Valérie, et Zora, à notre restaurant du matin. Nous passerons la soirée ensemble, au Sunday market, très annimé. Les temples tranquilles le jour se transforme en lieu de discution et de buvette le soir. En tout cas jusqu'aux pieds de leurs marches, sur lesquelles des locaux et nous s'assoient un moment, le temps de terminier son plat de brochettes de poulet ou porc au riz, de l'un des nombreux petits stands ouvert à l'occasion de ce marché.



Ce marché s'étend très loin. On trouve de tout, à très bas prix. Rien avoir avec le "Night market" au sud-est de la ville, véritable attrape touriste nocturne. En général, on reconnais un bon marché lorsqu'il est fréquenté par les locaux. Là, c'est le cas ! Quel monde ! Les trois-quarts de thailandais au moins ! Ca fait plaisir. Mais attention à la foche. En effet, depuis quelques mois, ce genre de délis est de plus en plus constaté par les autorités et la police touristique. Bien plus qu'à Bangkoke. A cette vitesse de changements, que deviendra la Thailande dans ... 5 ans ? Souhaitons en tout cas que cette si belle et encore accueillante ville de Chiang Mail échappe à ce que nous connaissons en France dans nos villes, en therme de dérive sociale délinquante...

Nous y testerons un massage thailandais des pieds, histoire de ressentire un peu ce que l'on va apprendre (entre autres). Ouille !! Ca fait mal !! Mais quel soulagement pour les pieds !


Ma masseuse commence à me badigonner le pied de crème. Je sorts ma caméra et filme un peu la scène. Au bout de 5 minutes, elle décide de se faire remplacer. Une collègue plus jeune prend sa place et mon pied en main. Ses points sont plus marqués et plus douloureux entre les ligaments et tendons. Cela se passe bien pendant... 2 minutes, jusqu'à ce que son téléphonne portable ne sonne ! Et là voilà partie dans un monologue de 5 minutes, tenant son interlocuteur invisible d'une main, et mon pied de l'autre. Pas terrible pour masser... Je la flashe en flagrand déli. Ca la fait rire, et finit enfin par racrocher. Alors que je souffre le martyre, mes compaires et Julie paraissent décontractées. Julie s'endore même. C'est pas possible, pensai-je, je suis tombé sur une torsionnaire ! Ce suplice durera 30 minutes, pas une de moins ! Ouf ! Quel experience intense !


Nous nous occupons de la location des vélos dans une cyclerie pas très cher, afin de se rendre dès demain, à notre école de massage. Hé oui ! Fini les vacances pépères ! Ca va bosser dur !
La location nous coute chacun 450 baths les 15 jours ! Ca va ! Les vélos sont un peu pourris, et nous les ramènerons à plusieures reprises, mais c'est suffisant pour les quelques kilomètres à parcourir par jours à travers la ville, aux heures de pointe.


En tous cas de nouvelles belles journées s'organisent devant nous...

Paolo